• Souvenirs de chasses



    Extrait d'un article trouvé sur le net :http://www.el-annabi.com/forum/topic8041.html

    Un bônois est retourné en Algérie sur les traces de son passé dans la région de Bône.


    Ah !!Mondovi ce village mythique du début de la grande aventure , il n’a pas changé du moins dans son centre , autour oui ,ont poussé des dizaines d’immeubles et maisons encore une fois dans un total cafouillage ,aucune urbanisation réelle ,je voulais aller à Mondovi car pour moi il fait partie de mon enfance .c’est là que chaque dimanche, tous les chasseurs et mon papa jeannot inclus qui allaient à la chasse au sangliers se retrouvaient vers les 4 heures du matin avant de partir pour sidi djemil .et oui c’était le point de ralliement , et là je retrouve le bar ou les chasseurs se réunissaient il est devenu un bureau du gouvernement et plus loin par contre le boulanger est toujours là.. juste sa porte qui était en bois est maintenant remplaçée par deux rideaux de fer , mais les gros arbres sont là , ces arbres ,ou nanti de ma carabine à plomb , oui nanti de la carabine à plomb je tournais autour en me prenant pour david crocket , ah Mondovi , tu as été la route de l’aventure pour bien des pieds noirs ,mais pour moi tu as été la route de sidi djemil celle qui me menait aux montagnes dans lesquelles mon papa jeannot, le roi des chasseurs à tué tant de sangliers . et je retrouve en parlant un algérien agé qui se rappelle de nous , oui il me dit# oh oui je me rappelle des chasseurs qui chaque dimanche s’arrêtaient pour le café # il faisait encore nuit ,tout Mondovi dormait . mais nous les chasseurs bardés de nos cartouchières , nous étions là , oui Mondovi centre à pas changé , voilà la nuit tombe il faut rentrer, une nuit encore la tête dans les étoiles je n’ai jamais emmagasiné autant d’infos en si peu de temps , et puis le matin ,le matin se lève , je me dépêche de courir sur la plage , la mer est calme , il me semble que je ne suis jamais parti d’ici , je prends encore des bouteilles que je remplis d’eau de mer , ,je remplis des boites de ce sable , ,et je marche ,je marche , là encore ce matin je veux laisser ma trace , et je prends un bout de roseau et comme je l’ai fais à sidi ferruch j’inscris en sable d’or les noms de mes parents je sais que des vagues viendront les effacer , mais pour le moment je contemple , voilà papa et maman, vous qui avez foulé si souvent cette plage , vous y êtes . va y maman crie moi après, dis moi de mettre le chapeau que le soleil y tape , dis moi de ne pas rentrer dans l’eau , dis moi maman ,dis moi , maman , comme quand j’avais 10 ans , et puis le temps de retourner sur Alger arrive je pars pour l’aéroport , tout au long du chemin je respire a plein poumons cet air qui est le mien je veux être sur d’en prendre jusqu’à mon prochain retour, car je le sais maintenant je reviendrai . je reviendrai aussi longtemps que je le pourrai car cette terre est la mienne

    Le café dont parle notre cher internaute est el café STEIBEL faisant angle presque en face de la Tabacoop à l'entrée Nord du village. Quand au pain, il l'a acheté à la boulangerie Zammit située sur le même trottoir que Steibel.

    Autre article d'un nostalgique : http://les-enfants-de-la-menadia.over-blog.com/article-les-jours-heureux-recit-de-gerard-rodriguez-42300877.html

    Et puis demain dimanche on va à la chasse au sanglier à sidi-djemil avec le side-car, on passera par Duzerville et Mondovi et à Mondovi, ya un bar qui fait le coin on prenait un café, le jour n'était pas encore levé, j'allais un peu plus loin sur le même trottoir et je poussais une grande porte de bois vieillit et une autre porte et c'était la boulangerie et un vieux monsieur me donnait un grand pain tout chaud, ah comme il sentait bon !! Et vers 11 h dans les montagnes de sidi-demil on le mangeait avec une boite de sardines, on avait une de ces putains de faim, et on s'allongeait dans l'herbe 10 mn, pour se relever d'un coup sec à rapport que les traqueurs venaient de voir des sangliers, et criaient " aoujek ! aoujek ! va saoir ques ce sa veut dire. On se levait d'un coup et mon père disait, " diocane " " ya pas moyen de s'la faire la sieste "

    HEUREUX !!!  on va préparer les cartouches , car mon père fait ses propres cartouches il coule même les chevrotines , et silence quand il mesure la poudre…, les chasseurs se réunissaient dans le garage , moi j'allais acheter l'anisette chez le mozabite et des fois certains disaient à mon père ," tu emmène pas le p'tit ( c'est moi) ya des fellaghas dans ce coin là!!d'ailleurs plus d'une fois on leur tombait dessus , dont une fois bien bien , pendant 3 heures , ils nous ont courus derrière et en avant tirs de mitraillette et de grenades ,  mais à l'époque je courais comme un lapin , bref , on est rentré à la maison et mon père qui me dit " dis rien à ta mère sinon elle me fait un scandale " mais j'étais tout déchiré et tout griffé de partout  , et ma mère à tout comprit , aille !! Le scandale, qu'elle à fait, à mon père   "va te faire tuer toi, mais, laisse moi le p'tit ici ! "  Et moi je lui faisais une sérénade à mon père, laisse que je pleure pour y aller, et lui il disait allez, "tais-toi ! tais toi ; tu viens - , je me rappelle comme on se levait à 4 heure du matin , moi j'étais trop excité et toutes les demi heure je lui disais " papa c'est j'heure " et lui y me disait " laisse moi dormir , c'est pas l'heure , " des fois pour être sur qu'il m'emmène je lui prenais sa cartouchière et je dormais avec , HEUREUX COMME UN PRINCE